Penser et évaluer les multiples contributions de la nature aux sociétés

La dégradation de la biodiversité et des écosystèmes remet en cause le bien-être des sociétés. La revue Science publie un article signé par 30 experts du monde entier de l’IPBES, afin de promulguer un nouveau concept d’évaluation, les contributions de la nature aux sociétés, fondé sur la pluralité des savoirs et des valeurs. Ce concept considère la nature, non pas comme un service, mais comme un lien à nourrir entre les hommes et la nature.
L’IPBES, Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémique, a pour rôle d’informer ses 128 pays membres sur l’état de la nature (de même que le GIEC pour le climat), en vue de penser des politiques globales et régionales appropriées.
Parmi les signataires de cette publication, figurent trois chercheurs français dont Sandra Lavorel, écologue au CNRS, spécialiste des interrelations entre climat, usages des sols, biodiversité et services écosystémiques au Laboratoire d’Écologie Alpine (LECA - Université Grenoble Alpes / Université Savoie Mont-Blanc / CNRS).

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Source
Diaz et al. (2018) An inclusive approach to assess nature’s contributions to people, Science, in press
Le texte intégral de l’article peut être consulté gratuitement sur le site Web de l’IPBES.

Contact scientifique LECA
 Sandra Lavorel : sandra.lavorel[at]univ-grenoble-alpes.fr

Village du Haut Atlas, Massif du Toupkal, où les hommes, l’agriculture et les troupeaux sont entièrement dépendant et se fondent dans le paysage
Crédit : Yildiz Aumeeruddy-Thomas