Les personnels du LECA s’inquiètent de l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche publique en France

Réunis en assemblée générale le 18 février dernier, les membres du Laboratoire d’Ecologie Alpine ont adopté à l’unanimité la motion suivante, qui a été communiquée aux tutelles du laboratoire (CNRS, Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont Blanc), ainsi qu’aux instances nationales dont il dépend (sections 29 et 30 du CoNRS, section 67 du CNU, CS de l’INEE, CPCN).

Motion

Les personnels temporaires et permanents du Laboratoire d’Ecologie Alpine de Grenoble (Unité Mixte de Recherche UGA-USMB-CNRS 5553) considèrent que les informations actuellement disponibles sur l’orientation de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) ne vont pas dans le sens souhaitable. A l’inverse ils souhaitent que cette loi garantisse :
  • un renforcement d’une recherche coopérative et non inégalitaire,
  • l’indépendance d’action des acteurs de la recherche publique et de l’enseignement supérieur,
  • l’augmentation des moyens humains et financiers pérennes en adéquation avec les enjeux d’une recherche diversifiée, créative et garante du pluralisme de la pensée.

Les personnels du LECA soutiennent les propositions de différentes instances de l’enseignement supérieur et de la recherche (CPCN, CNU, CoNRS, CS des instituts du CNRS) interpellant le gouvernement sur ces points.
Ils mandatent la direction du LECA en tant que représentante du laboratoire pour signer des textes ou soutenir des motions rappelant les principes de base pré-cités.

Quel chemin pour atteindre les objectifs de recherche de nos laboratoires ? (photo © F. Pompanon)