Des chemins évolutifs similaires pour la domestication de la chèvre et du mouton

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Au fil des processus de domestication, les humains ont modelé les caractéristiques d’espèces sauvages afin de les exploiter. Les mécanismes génétiques à l’origine des modifications induites, sont encore mal connus aujourd’hui, notamment ceux qui expliqueraient l’apparition de caractères similaires chez différentes espèces domestiques. Mais en comparant les modifications de génomes lors de deux processus de domestication indépendants (chèvre et mouton), un consortium européen conduit par des chercheurs français de l’Université Grenoble Alpes et du CNRS (Laboratoire d’écologie alpine - Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont Blanc, CNRS), avec la participation du Centre d’études atomiques (CEA) [1], a effectué un premier pas vers la caractérisation des bases génétiques à l’origine de tels changements constitutifs de ce que l’on appelle le « syndrome de domestication ». Cette étude a été publiée dans la revue Nature Communications le 6 mars 2018. /]

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Troupeau mixte de chèvres et moutons (Maroc) © F. Pompanon/]

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Source
Alberto et al. (2018). Convergent genomic signatures of domestication in sheep and goats. Nature Communications. https://t.co/gVVuEKbZyS

Contact scientifique
François Pompanon : francois.pompanon (at) univ-grenoble-alpes.fr