À la poursuite de l’azote en milieu subalpin

L’effet des dépôts atmosphériques d’azote sur les écosystèmes de montagne demeure l’une des questions en écologie les plus importantes du XXI siècle, car selon certains scénarios du GIEC, ils impacteront d’importants services écosystémiques (production de fourrage, quantité et qualité de l’eau, stabilité des sols, valeur patrimoniale, etc) qui sont cruciaux pour les populations de ces bassins versants d’altitude mais aussi des plaines. De nouveaux outils sont donc nécessaires pour mieux tracer ces dépôts, comprendre leur devenir et leur impact et, à terme, anticiper et prévenir leurs conséquences.

La collecte d’eau dans le Laurichard permet l’analyse isotopique des nitrates exportés . © Franck Delbart

Les premiers résultats de recherches sur le traçage des dépôts d’azote atmosphérique dans les écosystèmes de montagne, soutenus par le Labex OSUG@2020 et par la Région Rhône-Alpes entre 2014 et 2017, viennent d’être publiés. Ces travaux, emblématiques des collaborations facilitées par l’OSUG, ont impliqué des chercheurs et ingénieurs de l’Institut de Géosciences de l’Environnement (IGE/OSUG – CNRS/Grenoble INP/IRD/UGA), du Laboratoire d’écologie alpine (LECA/OSUG - UGA/CNRS/USMB) et de la Station Alpine Joseph Fourier (SAJF/OSUG - UGA/CNRS). Ces travaux ont été menés par Ilann Bourgeois [2] lors de sa thèse codirigée par JC Clément (LECA) et J. Savarino/D. Voisin (IGE).

Voir plus de détails sur le site de l’OSUG.